Collaboration municipalités – chemins de fer

L’ACFC est l’Association des chemins de fer du Canada; la FCM est la Fédération canadienne des municipalités. Qu’est-ce qui peut réunir deux organisations aussi éloignées l’une de l’autre, et qui représentent des entités aussi différentes? Les intérêts communs.

À mesure que la population du Canada s’accroît, des ensembles résidentiels et commerciaux sont construits dans des collectivités à la grandeur du pays. Les immeubles anciens, dans les centres urbains, tels que les usines et les entrepôts, sont convertis en nouvelles unités résidentielles.

Dans bien des cas, les nouveaux complexes sont construits le long de voies ferroviaires existantes. Et de nombreux immeubles commerciaux âgés qui sont transformés en condominiums et en appartements haut de gamme sont situés le long de voies ferrées exploitées 24 heures sur 24, sept jours sur sept, pour répondre à la demande des navetteurs et des clients des services marchandises et voyageurs.

Les sociétés ferroviaires et les municipalités savent que le fait d’établir des résidences et des lieux de travail à proximité de voies ferrées en exploitation suscitera des préoccupations à propos de la sécurité, du bruit, des vibrations, des émissions, etc., chez les personnes touchées. Il n’est pas facile de composer avec ces préoccupations, une fois le fait accompli, et dans bien des cas, toutes les parties en ressortent insatisfaites.

La FCM et l’ACFC, qui représentent des municipalités et des chemins de fer, se sont réunies et ont convenu qu’il était plus logique de tenter d’éviter les conflits avant le fait.

C’est ce qui a mené à la création d’un protocole d’entente (PE) entre la FCM et l’ACFC en 2002, puis à l’établissement de lignes directrices sur le voisinage qui favorisent la planification appropriée et l’amélioration des communications entre les collectivités et les chemins de fer. Ce travail est continu, et le PE a été mis à jour en 2009, et de nouveau, en 2016.

L’objectif est toujours de convaincre les collectivités d’utiliser les lignes directrices sur le voisinage élaborées conjointement dans leurs plans de zonage municipaux afin d’atténuer les éventuels problèmes relatifs à la sécurité et à l’habitabilité entre les citoyens et les chemins de fer.